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NOUVEAU : BLOG ! Espaces Yoga pour Chacun … 

Mis en place le 16 mars 2020, ce blog a pour vocation de maintenir notre lien autour de la pratique du yoga et/ou de la yoga-thérapie. J'y propose, depuis le début, des pistes de réflexion ainsi que quelques pratiques (en liens audio ou vidéo en bas de chaque article). 

Il est particulièrement destiné à tous les membres des cours A Chacun Son Yoga, qui me connaissent bien, mais tout visiteur est bien sûr invité à lire et profiter de ce qui y est proposé si cela lui apporte :). Maintenant que je me suis (enfin pour certains) mise à faire des enregistrements, autant que ça serve au maximum de personnes ! N'hésitez pas à faire en famille ! Voire à faire suivre. 

Peu de personnes laissent des commentaires, ce qui est dommage, mais c'est comme ça ! 
Pour plus d'échanges, vous pouvez me retrouver :
- sur ma page pro Facebook : A Chacun Son Yoga - Antony 
- sur Instagram : yogalaure
- sur YouTube pour des pratiques destinées à tous, et classées en playlists selon le contenu. N'hésitez pas à vous abonner pour avoir les notifications des nouvelles vidéos ! Pour y accéder : YogaLaure.

Merci à tous, on avance, on avance ...
A bientôt !

par Laure 21 nov., 2020
Est-ce qu’en France nous sommes particulièrement inaptes à gérer nos émotions ? Je ne sais pas. J’ai lu quelque chose qui allait dans ce sens dans un article sur la gestion de la crise en Europe, et cela a réalimenté une réflexion que je me faisais, qui va bien dans mon propos en général, et que je vais donc livrer ici. *** Revenons en mars. Dans l’effervescence et la surprise de cette nouvelle maladie, nous avons vu se succéder des « spécialistes » sur les plateaux TV. Principalement de médecins donc, qui, vous vous en souvenez certainement - car c’est toujours le cas 😊, avaient tous un avis différent. Et en changeaient régulièrement. Cela ne me choquait pas que l’on ne sache pas grand-chose sur le Covid à ce moment-là, cependant, j’avais été étonnée par les manifestations d’égo mises en lumière. La certitude d’avoir raison en entrainait certains dans une véhémence de langage incroyable, malgré le peu de recul donc, et l’impossibilité d’une certitude ! A l’époque, je m’étais dit « Tiens c’est marrant, comme quoi on peut être médecin mais ne pas s’exprimer en tant que tel, et laisser parler ses émotions ». Oui, je peux être naïve. Mais c’était quand même intéressant à se formuler. Ils s’exprimaient en fonction de leur tendance émotionnelle beaucoup plus que de leurs compétences technique, intellectuelle et analytique. Si je caricature un peu : les « tout-puissants » disaient que ce n’était rien, et les « inquiets » que c’était hyper grave. A nous de nous caler comme nous pouvions… Peu importe la réalité, on pouvait ne pas savoir. Mais on aurait aussi pu dire qu’on ne savait pas plutôt que de vouloir convaincre qu’on savait ! Et d’ailleurs, qui voulaient-ils convaincre au fait ? Nous ? Leurs pairs ? Eux-mêmes ? *** Hors des plateaux télé, voyons maintenant ce qui se passe chez le commun des mortels, que ce soit en mars ou en novembre, même si les tonalités diffèrent. Personne ne va bien, ça on le sait. Mais est-ce que cela suffit à expliquer cette explosion d’agressivité ? Les uns s’indignent de ceux qui « ne portent pas assez le masque », quitte à les agresser verbalement dans la rue. Parmi eux, quelques tempéraments plus actifs poussent jusqu’à la délation aux forces de l’ordre, mauvais rappel de l’histoire. A l’autre extrémité, d’autres méprisent « ceux qui n’ont pas compris que c’était un complot », ou au moins pas compris « comme nous perdions nos libertés » et comment notre société était en train d’évoluer. Là aussi, beaucoup de convictions … Et si chacun pouvait avoir son point de vue ? Et si chacun pouvait avoir raison ? Il pourrait y avoir une vérité pour chacun, et que ce soit bien une vérité à chaque fois. Nous avons tous des histoires et des perceptions différentes, et c’est bien cela qui fait la richesse d’une société. A condition de respecter l’autre. Sinon qui nous respecterait ? On pourrait échanger nos points de vue, arguments et ressentis à l’appui, pour ouverture d’esprit, partage ?Ah non, c’est vrai, je suis naïve ! J’avais oublié… *** Mais suis-je la seule ? Que se passe-t-il quand on court après ses élans émotionnels ? Tellement vite qu’on n’arrive pas à les suivre ni à les rattraper ? Mais non plus à s’arrêter et faire demi-tour ? Comme si on patinait dans une ornière ??? Est-on alors naïf ? Aveugle en tous cas, avec un manque de recul sur soi. Les foules sont comme ça il parait, qui réagissent en fonction de leurs émotions : Gustave Le Bon, médecin, anthropologue, psychologue social et sociologue, écrivait en 1885 que « la foule est toujours dominée par l’inconscient ». En collectivité, anonyme, on peut vite redevenir un individu en danger au milieu des autres, et la PEUR et/ou la COLERE prennent alors le dessus. Mais ne sommes-nous pas capables de mieux ? N’avons-nous pas cette capacité autoréflexive, cette capacité d’être témoin de nous-mêmes ? A l’avant du cerveau (cortex préfrontal) si je me rappelle bien ? *** ALORS QUE FAIRE ???? Quand nous nous emballons, prenons-en conscience. Quand nous avons une réaction émotionnelle excessive, prenons-en conscience. Quand nous perdons la fluidité de notre respiration, prenons-en conscience. Dans ces situations, nos émotions sont en jeu, et nous réagissons avec nos tripes. Notons-le, car cela peut avoir un sens (les émotions ont une fonction et sont utiles !), mais mettons aussi un peu de recul, d’esprit et de cœur. Utilisons nos émotions pour mieux nous connaitre plutôt que de nous laisser entrainer par elles comme dans l’image indienne du chariot tiré par des chevaux incontrôlés et incontrôlables ... Nous en avons les ressources … Alors essayons de contribuer à la collectivité avec le meilleur que l’on ait, en France et ailleurs 😊 !
par Laure 09 nov., 2020
Voici donc un peu plus d'une semaine que nous sommes de nouveau "confinés". Je mets les guillemets car ce confinement, pour la majorité d'entre nous est plus léger que le 1er : il y a école, et les parcs sont ouverts! Pour l'instant en tous cas. Mais cela n'empêche pas la situation d'être perturbante, émotionnellement (inquiétude pour certains, colère pour d'autres) ou intellectuellement. Dans notre quotidien : diminution de notre sensation de liberté, nécessité d'une attestation pour sortir de chez soi, interdiction de voir nos amis et nos proches, privation de nos loisirs, enfermement à l'intérieur, etc. Dans notre conception de la société : les petits commerces qui vont disparaitre au profit des mastodontes de l'e-commerce, la pression à laquelle est confronté le monde médical - dont on a quand même besoin qu'il soit là, en bon état en arrière plan, sinon à quoi bon la société "tout confort"-, la difficulté d'avoir accès à des informations cohérentes et qui paraissent fiables, la sensation d'impuissance peut-être, etc. Mais mon propos n'est pas de m'attarder sur ces sujets, même si oui, bien sûr, je pense que c'est (toujours :)) bon de se questionner, il y a déjà foison sur les réseaux. Quel est mon propos alors ? Comme dans mon enseignement ... la voie de l'autonomie et de la responsabilisation. On peut râler, on peut s'indigner, on peut critiquer, on peut alerter. Mais si nous faisions quelque chose de concret, à notre niveau ? Quelque chose de petit, mais de constructif, qui nous rapproche, même à pas de fourmis, de notre idéal ?? On est tous en partie responsables de la société que nous avons, des personnes que nous avons élues, de l'engagement qui est le nôtre, citoyen, écologique, humain. Qui commande sur Amazon ? Qui prend sa voiture pour un trajet de 5 minutes ? Qui a une poubelle qui déborde de plastique et d'emballages ? Qui se soucie de son voisin ou d'un inconnu, qui habite pourtant la même ville que nous ? Qui s'est engagé localement ? Etc. Je ne porte aucun jugement. Je suis bien sûr concernée de la même manière que tout le monde. Nous avons chacun les domaines dans lesquels nous faisons attention, et les autres. Mais je pose la question. Car il me semble qu 'il y a une voie que l'on laisse de côté, celle de notre pouvoir d'action. Nous sommes adultes, essayons de ne pas nous laisser infantiliser. Tournons-nous vers l'intérieur pour de vrai. Pas seulement le périmètre de notre salon. Que souhaitons-nous au plus profond de nous ? Qu'est ce qui a de la valeur ? Que voulons-nous pour notre vie ? Le temps passe vite, ne nous réveillons pas trop tard. Nous pouvons être baladés des années par des confinements/déconfinements/autres crises. Commençons aujourd'hui. Pas facile de répondre à ces questions peut-être. Alors commençons par nous reconnecter à nous-mêmes, par voir qu' à défaut d'avoir la main sur l'extérieur, nous avons la main sur l'intérieur . Cette semaine en cours, nous avons pratiqué la respiration complète. Nous avons expérimenté la sensation de circulation, mouvement, fluidité, liberté, à l'intérieur. Pratiquons cela, et c'est à partir de cette liberté intérieure, surprenante presque vues les circonstances, que nous pouvons agir à l'extérieur. Bien mieux qu'à partir de nos émotions. Alors saisissons, et provoquons, ces petites brèches. Il est alors possible de faire des petits choix, de prendre des petites décisions , qui vont dans le sens contraire de ce que l'on craint ou que l'on critique, et qui nous mettent dans la dynamique de ce que l'on veut. Pour avancer. Pour être acteur. Cela n'a pas besoin d'être total ou parfait ... avançons pas à pas. Une petite action nous fera bien plus avancer que de nombreux mots. En nous questionnant et agissant en adéquation avec ce que nous sommes au fond, chacun, nous pouvons envisager de construire le monde que nous voulons . Réveillons-nous et ressaisissons nos rênes laissés au sol. On ne gagne rien à se mettre en posture de victime, de râleur, de "comploté". Le "Ils" ne peut être une réponse. Le "Je" oui. Même si la tâche parait grande. Et je vous invite à voir ce que la photo plus haut vous inspire. Excellente semaine à tous. PS J'ai recommencé à poster des vidéos sur ma chaine YouTube mentionnée en haut de ce blog si vous souhaitez pratiquer entre les cours :)
par Laure Renaud 25 sept., 2020
Bonjour, voici une mise à jour du protocole sanitaire en ce 25 septembre. A noter juste l a nécessité que CHACUN le respecte . Il en va de la possibilité de continuer les cours en présentiel, tout simplement.
par Laure Renaud 30 août, 2020
Les informations sont contradictoires et le yoga n’est en lien avec aucun ministère. Il apparait cependant que nous devons mettre en place une nouvelle manière de fonctionner. Malheureusement on ne peut pas reprendre comme d’habitude ! Alors essayons de rester zen et de nous ajuster du mieux possible. Voici donc ce que je vous propose de mettre en place sur les différents points. En attendant peut-être de nouvelles instructions gouvernementales …
par Laure 04 juin, 2020
Alors ? Comment vous sentez-vous en ce moment ? On avait peut-être rêvé du déconfinement , tout en sachant bien sûr - nous sommes raisonnables - que la crise économique allait arriver et que la période ne serait pas facile, que le plus dur était devant nous … Mais… ? Avions-nous prévu cela ? Cette sorte de mal-être et de perte de repères tout autour de nous ? Et d’ailleurs, les percevons-nous ? De nombreuses personnes trouvent que « ça va ». Mais si on mentionne cette ambiance bizarre et assez lourde, somme toute, elles acquiescent. Oui, bien que l’on ait du mal à l’accepter, la période a été dure . Et ce n’est pas parce d’autres ont vécu pire, que nous n’avons rien vécu. Toujours cette histoire de « plus grave ailleurs alors mon problème ne compte pas ». Non. Regardons-le en face. Nous sortons tout timides et tout penauds de cette histoire, un peu mous aussi. Alors que faire ? Première chose : le voir ! Car si on ne voit pas, on subit et on ne peut pas reprendre la main … Vous connaissez mon refrain 😊 Et ensuite ? Et bien il nous reste à évacuer … Non pas oublier, mais évacuer. Evacuer les traces qui restent de cette expérience. Que ce soit en termes de tensions et blocages dans le corps dus à un mode de vie peut-être plus sédentaire, ou bien en termes émotionnels (anxiété qui reste d’avant - ou continue à être générée, traces de promiscuité familiale), ou encore au niveau mental (sur-mobilisation, efficace ou non). Essayons de faire circuler tout ça , pour pouvoir se ressourcer ensuite, cet été, et reprendre de plain-pied en septembre. « Tout beau tout neuf pour l’été » , c’est le thème de mes cours en juin 😊 😊 Si ça intéresse quelqu’un, on pourra en faire le sujet du cours en live sur Facebook ou Instagram que je voudrais tenter, faites-le moi savoir. Quels outils de nettoyage ? La respiration , encore et toujours, consciente et porteuse de cette intention, des étirements calés sur la respiration, quelques torsions et des automassages du ventre. Du tout simple ... du yoga … 😊 Allez, à vos tapis !!! :) 😉
par Laure 10 mai, 2020
Au début de cette série d’articles, j’avais pensé à ce dernier volet sous l’angle des choses que l’on aurait mises en place dans le contexte du confinement mais que l’on n'aurait peut-être pas pu garder ensuite, à cause d’un retour dans un rythme de sur sollicitation. Comme par exemple plus de temps pour les activités de loisirs, des rapports en famille privilégiés, et simplement un rythme de vie plus tranquille. Du coup, le déconfinement officiel nous aurait reconfinés dans les modes de vie d’avant, qui ne nous convenaient peut-être pas toujours. La solution aurait été « simple » : réfléchir aux habitudes instaurées que l’on voulait garder, et les garder à l’esprit dans la réorganisation de notre vie. Conscience de ce qu’on voulait, de ce qu’on ne voulait plus, etc. Mais tout cela était bien théorique 😊. La vie étant pleine de surprises, je me rends compte que depuis 48h, je suis plutôt … anxieuse ! Je dors moins bien, mon mental est agité… En cherchant à comprendre d’où cela vient, je vois que c’est lié à cette échéance du lundi 11 mai, demain donc… Etonnant, je sais bien que rien ne va se passer demain, le vie ne va pas changer du tout au tout, ne va pas reprendre comme avant tout de suite, et cette date est surtout la possibilité de retourner en forêt ou de revoir quelques amis. Pourtant, l’émotion est bien là. D’où vient-elle ? Le blues du dimanche soir ? Le même principe je crois. Investigation … * Caractérisée par une sensation de tension au plexus et une sorte de figement, l’ anxiété est un état émotionnel assez trouble , mélange de sentiments d’insécurité et d’appréhension, malaise diffus, le tout par rapport à un danger que l’on a souvent du mal à déterminer. C’est donc l’occasion d’essayer de conscientiser ! En ce qui me concerne, après processus de questionnements divers et variés, j’ai l’impression que cette annonce de déconfinement est une injonction à sortir du cocon ! De même que le temps du week-end est en général un temps d’environnement protégé, et que le lundi signifie le retour dans un monde de challenges, ce lundi 11 mai signifie, au moins symboliquement, de nous ouvrir à nouveau à l’extérieur. Fini le cocon !!! Fini l’espace circonscrit et protecteur qui fait barrière avec le monde extérieur ! Et ça, ça fait peur 😊. * Déjà, cela fait peur car sortir du cocon, c’est sortir du monde connu, et l’inconnu est source d’appréhension. On sait que la vie va changer, mais on ne sait pas comment. De plus, on sait que cela va être difficile . On nous le dit bien assez ! On entre dans une crise économique, sociale et humaine, rarement égalée … Comment être rassuré de faire un pas dans cette direction ? De plus, nous allons sortir de notre cocon sanitaire . Avec le confinement, personne dans la maisonnée ne sort vraiment, l’espace est « propre », sécurisé. Pas d’appréhension de toucher les poignées, les robinets et le pot d’eau. Quand on recommence à rencontrer du monde (et vive la vie !), la brèche est ouverte, le virus peut entrer plus facilement. Même sans être inquiet spécialement du covid-19, je vois que je me pose la question de cette « sécurité » de la maison, et que la perspective que mes filles revoient leurs amis ne me rassure pas complètement. Peut-être renoue-je là avec un sentiment d’insécurité vécu par d’autres depuis déjà quelques semaines. Puis nous allons sortir du cocon familial , retrouvé grâce au confinement, car les enfants grandissant ne quittent plus tellement le nid ! Cela est très personnel, mais ces deux mois, malgré quelques débordements ponctuels, ont été l’occasion d’une vie de famille unie. On était tous tout le temps là …. Pas d’école toute la journée, pas de samedi soir avec l’une qui a une soirée, l’autre une soirée pyjama. Pas de dimanche matin vélo ou fille qui rentrera plus tard. Bref, pas de temps en groupe « incomplet ». Même si chacun pouvait vaquer à ses occupations, on était tous sous le même toit. Tout le temps. Même si ça a pu paraitre beaucoup au début, même avec la logistique supplémentaire, c’était bon de retrouver le temps de la famille en bas-âge (typiquement en mode cocon !). Du rab de vie en quelque sorte, un retour en arrière. Un cocon familial reformé, qui va, et c’est normal, se dissiper. Mais cela me pose la question de mon positionnement familial et de sa place dans ma vie. Nous allons aussi quitter un cocon personnel , avec ce périmètre restreint, et un certain contrôle sur notre environnement. On maitrise son organisation de travail, son temps de loisirs, on n’a plus les transports en commun, on est libre des injonctions vestimentaires… Des petites habitudes que l’on a vite pu faire nôtres. Lesquelles pouvons-nous et voulons-nous garder ? Enfin, nous allons quitter un cocon protecteur . Il y a aussi quelque chose de rassurant à ne pas avoir un champ des possibles trop grand … De même que l’enfant a besoin de limites pour se sentir sécurisé et pouvoir évoluer, l’adulte peut être plus à l’aise dans un espace restreint (juste comme cela nous convient, pas trop étriqué non plus 😉). Et il me semble que l’on s’est bien vite habitué à cette sorte de déresponsabilisation, que l’on a bien vite trouvé un confort à ne pas avoir à faire trop de choix…. Une trop grande liberté peut faire peur ! Car beaucoup d’enjeux, de responsabilités. Si on peut vraiment faire tout ce qu’on veut, alors on n’a pas d’excuse de ne pas aller loin ??? Donc sortir de ce cocon, c’est aussi peut-être devoir amadouer à nouveau notre libre arbitre d’adulte. Pas évident mais essentiel ! * Cela nous ramène donc à la notion de cocon, qui rappelons-le est aussi un espace de transformation , dans lequel la chenille par exemple trouve tout ce dont elle a besoin pour devenir papillon. En sortant du confinement, nous sortons de nos cocons respectifs, et cela peut être anxiogène. Nous nous exposons à nouveau à l’extérieur. Mais forts de cette expérience et de ce qu’elle nous a apporté (forcément), nous nous exposons aussi … à notre nouveau potentiel ! Donc non, le déconfinement ne va pas forcément nous reconfiner, mais c’est à nous de faire en sorte qu’il nous ait enrichi . C’est à nous de réfléchir aux points qu’il a soulevés, aux zones de travail qu’il a mises en lumière chez nous. Et si ce confinement nous avait donné la possibilité d’accéder aux éléments dont nous avons besoin pour nous transformer ? Encore et toujours un travail de conscience…
par Laure 06 mai, 2020
Oui, et pourquoi pas ? Ouvrons notre champ des possibles avec des séances sur les extensions . Redressement de la posture, ouverture au monde, confiance en soi … Pour un mois de mai plein de projets et de positif 😊. Chaque semaine une posture d'extension différente, donc 4 sur le mois, avec reprise des fondements de l'alignement. Le samedi à 10h (yoga dynamique) : reprise de la séance du mercredi 18h (yoga tranquille) mais en allant plus loin. Que ceux qui n'ont pas osé venir jusqu'à présent se joignent à nous ! Et si vous lisez ceci sans être élève avec nous cette année, contactez-moi 😊. A bientôt.
par Laure 04 mai, 2020
Voyons maintenant le côté plus personnel, qui va peut-être intéresser moins de monde ! Mais pour ma part, je trouve que ce confinement nous pousse dans nos retranchements. Donc ceux que le sujet du développement personnel intéresse, allez-y 😊 Nous n’avons plus d’échappatoires à l’extérieur , que ce soit dans un espace différent (la forêt, encore ???) ou avec des gens différents (des amis ??) ou à travers différentes activités de loisirs (cinéma, zumba, musée, footing, etc.). Même si nous sommes très présents sur les réseaux sociaux et/ou actifs « en ligne », nous restons au final chez nous, seul ou avec notre famille proche. Pourtant, la vie continue, et avec elle les situations où nous sommes challengés … Nos difficultés resurgissent à mon avis immanquablement… Sans nos moyens habituels pour les pallier ! Mais là aussi, il faut faire face. Deuxième déconfinement, peut-être plus difficile que le premier… Faire face à nos zones d’ombres, que l’on évite en général soigneusement d’affronter . Premier élément qui peut nous confronter à nos zones d’ombre : nous avons perdu notre liberté d’aller et venir , de voir qui nous voulons, de prévoir nos vacances ou week-ends. Nous devons déclarer si nous allons faire des courses, et n’avons le droit de sortir de chez nous qu’une fois par jour. Nous perdons, en partie du moins, le contrôle de notre quotidien. Ou du moins nous devons faire autrement. => Comment vivons-nous cela ? Respectons-nous les règles ? Sommes-nous quelqu’un qui aime contrôler ? Est-ce difficile de devoir «lâcher-prise » sur notre emploi du temps ? Sommes-nous plus facilement énervés, en colère ? Avons-nous compensé par une suractivité incroyable ? Autre sujet, le sentiment de sécurité ou insécurité . Certains ne sont pas inquiets, d’autres si, voire même terriblement. Comment expliquer cette différence ? Qu’est ce qui en nous nous expose plus ou moins au stress de cette pandémie comme à l’anxiété générale qui transpire à travers toutes ces blagues et tous ces échanges sur les réseaux sociaux ? Bien sûr, nous pouvons avoir de « bonnes raisons » d’être plus inquiets, mais si cette situation était l’occasion d’aller voir derrière tout ça ? Est-ce que notre angoisse parait dimensionnée de façon juste ? Enfin, un mixte de ces deux sujets : nous devons nous satisfaire de ne rien savoir ! Et de savoir que finalement personne ne sait rien …. Si ça ce n’est pas une perte de contrôle totale !!! Nous ne savons rien sur ce virus, sur les facteurs qui font que l’on est asymptomatique ou très symptomatique, sur l’immunité éventuelle si nous avons été malade, et la liste est longue. Nous ne savons pas si l’école va vraiment reprendre, si nous pourrons changer de région ou si nous serons déconfinés puis reconfinés. Quel effet est-ce que cela a sur nous ? Angoisse ? Démotivation ? Acceptation ? Colère ? Mais contre quoi ou qui ??? Cette situation est l’occasion « rêvée » de revenir au plus près de qui nous sommes, de revenir au présent et d’observer comment nous vivons les choses et agissons, et peut-être en comprendre certains aspects. Mettre un peu de conscience dans cette situation qui nous sort de notre zone de confort 😊. Merci d'avoir lu ! 😊 😊
par Laure 27 avr., 2020
Cela peut paraitre absurde pour certains, évident pour d’autres. Je partage ici une des approches possibles de ce confinement si jamais cela peut être utile à quelqu’un ! Bien sûr certaines situations peuvent s’avérer très difficiles, mais voyons si nous pouvons essayer de voir les choses autrement 😊 D’un point de vue très pragmatique d’abord . Oui, nous avons perdu notre liberté d’aller et venir, mais nous devons bien continuer … Je trouve pour ma part que cette situation a amené beaucoup de personnes à se réinventer 😊 …. Premier déconfinement : « libérés » de certaines habitudes, de certaines contraintes aussi (même si d’autres apparaissent bien sûr), nous devons / pouvons changer notre façon de faire. Premier exemple, le développement du télétravail : plus de trajets pour aller travailler, une organisation parfois plus souple, un certain confort à être chez soi … à moins d’avoir des enfants petits à la maison ou un espace de vie trop exigu, un certain nombre apprécient, et se réjouissent que leur entreprise envisage de maintenir, au moins partiellement, ce fonctionnement. Ils gagnent jusque 2h par jour, sont moins dérangés, résistent mieux à la pression exercée parfois sur eux, peuvent s’organiser plus librement, et pourquoi pas plus tard participer peut-être plus facilement à des activités de loisirs extérieures. Ceux qui ne travaillent pas passent plus de temps avec leurs enfants . Pas toujours facile certes, mais au final, ce sont des liens différents qui se créent en famille. Et les enfants apprécient certainement un emploi du temps avec moins de pression, que ce soient réveils pour la garderie du matin, la nounou ou le collège-lycée … Tout cela étant pondéré bien sûr par l’espace que nous avons chez nous et les relations familiales préexistantes. Nous sommes aussi plus créatifs . Nous trouvons d’autres façons de fonctionner, en tant que professionnel ou consommateur. Voyons toutes ces propositions d’activité en ligne ! Voyons toutes ces personnes qui « se mettent à la technique » !! Bien sûr, cela ne nous passionnait pas, mais puisqu’on y est fortement incité … nous découvrons alors peut-être tout un nouveau monde, de nouveaux outils, de nouvelles perspectives – comme les paysages du Musée d’Orsay ou les applications de gym en ligne. De plus, ces nouveaux outils pourront peut-être continuer de nous accompagner dans notre vie d’après si l’on veut. Et nous aurons alors fait un grand pas. Enfin, la perception du temps est différente . Privés de distractions et de loisirs (à part les cours en ligne, mais ça ne fait pas tout !), privés de voir nos amis, privés de se promener en forêt, ou d’aller au cinéma, …, il nous reste plein de temps !!! Beaucoup de choses à faire aussi, mais des temps de transition où nous pouvons relever la tête et respirer, décider, plutôt que de nous précipiter dans la chose suivante à faire. Peut-être entendre plus que d'habitude le chant des oiseaux ou remarquer plus que d'habitude la beauté du ciel. Et noter ce qui nous manque mais paraissait si acquis, ou ce qui nous manquait sans que nous nous en rendions compte…. Et si nous avions simplement recontacté un rythme de vie plus naturel ? Que voudrions-nous garder de cela après ?? J’attends vos commentaires cette fois 😊 😊
par Laure 16 avr., 2020
Bonjour, petites vidéos de la semaine … ce message sera mis à jour au fur et à mesure que je les mets en ligne ces jours-ci. Mais il y en aura 3, une par "niveau". - Pratiques tranquilles - gestion des émotions (sol- 20min) : Libération des tensions au sol - Pratiques un peu plus toniques (4 pattes -21min) : Mobilisation et équilibre autour du chat - Pratiques beaucoup plus toniques (debout - 26min) : Salutations au soleil et équilibre Je précise si vous n'avez pas remarqué, mais j'ai mis la même photo pour tous les articles avec des pratiques, et une autre pour tous ceux qui ne concernent que mes élèves de l'année en cours. Belle journée :) Laure
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